Messages clés de la conférence finale


Annmarie Jorritsma (Présidente du CCRE, ancienne maire d’Almere – Pays-Bas):

“En Europe, seulement 15% des maires sont des femmes, et en moyenne 36% des élus au sein des conseils municipaux sont des femmes. Ces chiffres montrent que nous avons encore un long chemin à parcourir pour améliorer l’équilibre entre les femmes et les hommes dans la prise de décision. Nous avons besoin de davantage de modèles féminins dans la politique locale »

 

Mohamed Ouriaghli (Echevin en charge de l’égalité des chances – Ville de Bruxelles – Belgique):

“La Charte européenne pour l’égalité des femmes et des hommes est un document important fournissant un appui substantiel pour faire progresser l’égalité des genres dans différents domaines de compétences. La ville de Bruxelles a rédigé un plan d’action pour l’égalité fondé sur la Charte et Bruxelles met actuellement en œuvre des actions pour faire progresser l’égalité des chances pour les femmes et les hommes. Dans le cadre de cet engagement, nous sommes très heureux d’accueillir la Conférence finale du projet pilote et d’échanger nos expériences avec d’autres villes européennes.”

 

Maria Noichl (Députée européenne, membre de la Commission FEMM – Allemagne): “En tant qu’ancienne représentante du Parlement de Bavière et actuellement membre du Parlement européen, je sais à quel point le rôle des villes et des régions est important pour faire progresser l’égalité des genres. Dans un récent rapport sur la future stratégie pour l’égalité des genres que nous avons envoyé à la Commission, les gouvernements locaux et régionaux ont été mentionnés à plusieurs reprises afin de souligner leur rôle clé dans le processus menant à l’égalité entre les femmes et les hommes en Europe.”

  

Ibon Uribe (Maire de Galdakao, Porte-parole du CCRE, Commission permanente pour l’égalité des femmes et des hommes – Espagne): “Pour ma part, ce fut une aventure d’apprendre et de bien comprendre la complexité de la notion d’égalité entre les femmes et les hommes. Dans le cadre de mon travail en tant que maire, je constate chaque jour un manque de connaissance, en particulier parmi les élus locaux. Sans une bonne connaissance, il est difficile de mobiliser l’engagement politique pour une véritable mise en œuvre des politiques d’égalité des genres. Nous autres, élus, avons la responsabilité de nous tenir informés à propos de l’égalité des genres et de veiller à rplacer ce thème en tête de nos priorités politiques. Je suis convaincu que la Charte et ses outils constituent un support essentiel afin de mieux comprendre le travail en matière d’égalité entre les femmes et les hommes au niveau local.”

 

Maria Stratigaki (Adjointe au maire en charge des affaires sociales d’Athènes, Professeur à l’Université Pantheion et membre du Comité de Pilotage du Projet Pilote – Grèce):

“Grâce au développement des indicateurs, nous pouvons à présent mesurer les progrès réalisés en matière d’égalité des genres dans nos propres villes. Les indicateurs et la boîte à outils ont rendu la Charte européenne pour l’égalité plus complète et plus utile et constituent un grand pas en avant. Cependant, pour faire progresser concrètement l’égalité des genres au niveau local, un  soutien actif des institutions européennes, du CCRE et des associations membres au niveau national est nécessaire. Les signataires doivent également assumer leurs responsabilités et  s’engager. Travaillons ensemble pour faire de notre ville / région, la ville de l’égalité des genres ! “

 

Gunilla Westerberg Dupuy (Adjointe au Maire de Suresnes, Présidente de la Commission Egalité de l’AFCCRE  – France):

“En tant qu’élus locaux, nous avons un double rôle à jouer pour promouvoir l’égalité, à la fois en tant qu’employeurs et  à l’égard des citoyens, notamment dans des domaines qui ne sont pas forcément évidents. Les marchés publics  en sont un exemple, ils  ne sont quasiment pas abordés dans la Charte, mais peuvent avoir d’énormes répercussions en termes de promotion de l’égalité des genres. Dans notre ville de Suresnes, nous avons commencé à mettre en œuvre des clauses dans les contrats publics pour promouvoir l’égalité des genres. Il me semble important de partager ce type d’expérience et je suis heureuse que l’Observatoire et son site web www.charter-equality.eu nous offrent une telle opportunité “.

 

Therese Murphy (Cheffe des operations, Institut européen pour l’égalité entre les femmes et les hommes – EIGE): La vision de l’EIGE est de faire de l’égalité entre les femmes et les hommes une réalité pour tous les Européens et au-delà. Fournir des preuves en termes de données et de statistiques est essentiel pour mettre en évidence les inégalités. Concernant les données du niveau local et régional, elles restent difficiles à collecter, comme l’a montré le projet pilote. Un soutien supplémentaire doit être apporté pour renforcer les connaissances sur la façon de les collecter et  sur les bénéfices à retirer  de la collecte de données dans le domaine de l’égalité des genres. Les indicateurs élaborés pour la Charte européenne constituent un outil important à cet égard.

 

Bea Diallo (Echévin à Ixelles – Belgique): “L’égalité entre les femmes et les hommes n’est pas une  «affaire de femmes»  et ne doit pas être traitée comme telle. Il est important, au contraire, d’impliquer et d’associer à la fois  les femmes et les hommes dans le travail de promotion du partage de valeurs. Le sport nous a donné la possibilité d’éduquer les jeunes et de diffuser des  valeurs positives de non-violence. Je voudrais terminer par une citation en relation avec mon sport, la boxe « Si tu es un ‘homme’, viens affronter sur un ring de boxe, des adversaires qui ont le même poids que toi, la même force que toi, mais surtout, qui ont la même capacité de répondre à tes coups. 


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